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Le Haut Conseil pour la Stabilité Financière (HCSF) va imposer dès le mois de septembre 2021 un mode de calcul unique du taux d’endettement des particuliers emprunteurs.

Jusqu’ici, deux modes de calcul coexistaient : celui du HCSF, conservateur, et le calcul dit « différentiel », largement plus favorable aux emprunteurs.

Concrètement, dans le cadre d’un projet d’investissement immobilier, la mensualité de crédit devra dorénavant être comptabilisée au numérateur en tant que charge, en sus du loyer acquitté par l’investisseur non-propriétaire de sa résidence principale, alors que la méthode « différentielle » permettait de comptabiliser la mensualité au dénominateur en déduction des revenus d’activité.

Résultat ? Pour un même dossier, la différence peut être supérieure à 20% : par exemple un projet d’investissement peut générer un taux d’endettement de 25% via la méthode « différentielle » et de 45% via la norme du HCSF… ce qui en fait de facto un projet non finançable. Concrètement, les banques qui décideront d’octroyer un tel prêt seront désormais soumises à sanctions !

Cette uniformisation du mode de calcul aura pour effet d’évincer du marché un nombre significatif d’investisseurs non-propriétaires de leur résidence principale ainsi que d’investisseurs n’ayant pas terminé de rembourser leur résidence principale.

De par la simple application de cette règle, on peut d’ores et déjà anticiper a minima une stabilisation et plus raisonnablement une baisse des prix de l’immobilier locatif.

Une aubaine pour les meilleurs profils emprunteurs, qui rencontreront moins de concurrence sur le marché !