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Les promoteurs toulousains pensaient avoir touché le fond en 2023 mais 2024 sera pire ! Les chiffres du premier trimestre sur les ventes de logements neufs révèlent un effondrement à la fois des mises en vente et des ventes elles-mêmes.

Ainsi, sur les trois premiers mois de l’année les mises en vente ont péniblement atteint… 157 logements à Toulouse en dégringolade de 80 % par rapport au premier trimestre de l’an dernier. Un chiffre lunaire pour la quatrième ville de France qui abrite un demi-million d’habitants !

Aujourd’hui à Toulouse, on ne compte au total que 1 639 logements neufs actuellement en commercialisation. Sur l’aire urbaine toulousaine qui totalise près d’un million d’habitants, ce chiffre n’atteint que 3 314 logements neufs… autant dire peanuts !

Pour corser le tout, les délais d’écoulement des logements neufs sont passés de 9 mois en 2022 à 19 mois en 2024. Autant dire qu’on est loin d’une reprise du marché.

Ce marché à l’arrêt provoque par ricochet une paralysie de l’offre de location : les locataires ayant moins de possibilités de devenir propriétaires restent plus longtemps en location. On observe ainsi un effondrement d’environ 40% des petites annonces de location en 2024 par rapport à 2022, dans un contexte ou la demande ne fait qu’augmenter.

Si les promoteurs font grise mine, les propriétaires bailleurs, eux, voient l’avenir en rose… dans une sorte de remake actualisé et immobilier de la comptine pour enfants « Jean-qui-rit et Jean-qui-pleure ».