Alors que les thématiques croisées de la transition énergétique et de l’inflation des prix de l’énergie sont omniprésentes dans notre vie quotidienne, leur impact sur le marché immobilier agit comme une lame de fond.
Si il y a quelques années, le différentiel de performance énergétique entre deux biens similaires n’avait qu’un impact minime sur les prix, aujourd’hui ce sujet est devenu tout à fait central.
Ainsi, en moyenne, pour deux biens identiques, celui dont l’indice de performance énergétique est classé F ou G se vendra en moyenne 15% moins cher que celui qui justifie d’un classement A ou B.
Je parie que cet écart continuera de s’amplifier dans le futur.
Dans ce contexte, le vendeur d’un bien catégorisé E, F ou G doit légitimement se poser la question de faire réaliser des travaux de rénovation énergétique AVANT de vendre, afin de limiter la décote de son bien !
Ces opérations sont facilitées par le nouveau format du diagnostic énergétique, qui liste précisément les travaux conseillés pour pouvoir atteindre les classements de performance énergétique supérieurs.