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La tension locative dans les grandes métropoles, dont Toulouse, est telle que les propriétaires bailleurs ont presque toujours l’embarras du choix pour sélectionner leur prochain locataire.

Ainsi, il n’est pas rare que les particuliers, comme les agences qui les représentent, exigent un CDI, des revenus mensuels équivalents à trois ou quatre fois le montant du loyer, et bien souvent une caution personnelle. Certains bailleurs demandent également de fournir une attestation d’employeur indiquant que le candidat n’est ni en période d’essai, ni en préavis de démission ou de licenciement.

Face a ces barrières, de nombreux candidats à la location peuvent être tentés de trafiquer leur dossier. Un sondage réalisé en 2019 par Opinionway indiquait que 25 % des jeunes avaient falsifié leur dossier pour obtenir un logement, ce chiffre atteignant même 29 % en Ile-de-France !

Si fournir de faux documents est passible de trois ans de prison et de 45 000 euros d’amende, selon l’article 441-1 du code pénal, de nombreux sites Internet facilement accessibles proposent de réaliser gratuitement de fausses fiches de paie !

Ma première recommandation est de systématiquement contacter l’employeur – pour vérifier le statut professionnel du locataire-, ainsi que son garant personnel (si le candidat en fait état).

Plusieurs start-ups, comme Monsieur Hugo ou Meelo proposent de vérifier l’authenticité des fiches de paie. On peut aussi aussi utiliser le service en ligne de vérification des avis d’impôt sur le revenu mis en place par le ministère de l’économie, pour s’assurer que l’avis fourni est authentique.

Du côté du locataire, le site Dossierfacile.fr, mis en place par les pouvoirs publics, permet à un candidat de télécharger les documents de son dossier, qui seront authentifiés par l’administration. Il peut également rassurer le propriétaire en souscrivant à la garantie d’état VISALE, dont le succès ne se dément pas.