Interrogée cette semaine par le site SeLoger.com, la directrice de l’agence immobilière toulousaine Paladia Immo, Alexandra Mamert, propose la grille de lecture suivante sur le marché immobilier de la Ville rose :

1) « Le nombre d’investisseurs a augmenté sur un an : si certains d’entre eux ont reporté voire annulé leurs projets, d’autres investisseurs, peut-être plus fortunés les ont remplacés ». On peut faire l’hypothèse que ces derniers ont investi plutôt en hypercentre, où la demande est restée excessivement forte tout au long de la crise sanitaire.

2) « Au total on aura assisté sur l’année à une stabilisation des prix, même si les appartements avec un extérieur tirent dorénavant leur épingle du jeu et sont susceptibles de se vendre (NDLR: et de se louer) plus chers et plus vite ».

3) « La location de courte durée a logiquement fortement diminué ; ces investisseurs se sont massivement reportés sur la location de longue durée (NDLR: souvent en meublé). Ce phénomène (NDLR: dont on saura dans quelques mois s’il est conjoncturel ou structurel), couplé au fait que beaucoup d’étudiants sont retournés vivre chez leurs parents, a provoqué une augmentation de la vacance locative sur les petites surfaces ».

On n’insistera jamais assez ici sur l’importance de rédiger des annonces de location de qualité, mises en valeur par des photos attractives, ainsi que sur la capacité des bailleurs ou de leurs gestionnaires à fidéliser les locataires en leur offrant un service de qualité et réactif.